En 1940, Lydie AOUR, née en 1924, est une danseuse isadorienne formée à l'art d'Isadora Duncan (1877-1927) à Paris entre 1928 et la fin des années 30 (dates exactes à préciser).
À la fin des années 30, Lydie Aour devient élève de François Malkovsky (1889-1982) auprès de qui, alors âgée de 16 ans ! elle devint soliste pour se produire en des récitals solos à travers la France et au Royaume Uni (et peut-être ailleurs encore en Europe). Elle continuera à danser auprès de François Malkovsky après les années de guerre, jusque vers 1947-1949.
À cette époque, François Malkovsky, alors âgé de 51 ans, était déjà moins présent sur scène et formait de magnifiques et merveilleuses danseuses pour porter son art sur la scène.
En 1940, la danseuse soliste Lydie Aour fut encensée par la critique, unanime à son égard, dont Fernand Divoire (1883-1951) et Alfred Cortot (1877-1962) ! — Critique qui la décrivit en particulier comme suit :
une ballerine isadorienne
avec une technique sûre de la "méthode d'Isadora Duncan"
tout simplement le mouvement merveilleusement rythmé selon Isadora Duncan et Malkovsky !
par son maître Malkovsky, elle s'apparente à la danseuse la plus révolutionnaire et la plus célèbre : Isadora !
Ainsi, Lydie Aour, merveilleuse danseuse née en 1924, fut assurément formée dès son plus jeune âge, à Paris, par une danseuse isadorienne qu'on pourrait aisément imaginer aisément être Lisa Duncan (1898-1976) [hypothèse à vérifier bien sûr], Isadorable alors très active à Paris entre 1924 et 1938 (en particulier à travers les spectacle de son école au Théâtre des Champs Élysées)·:
voir à cet égard le remarquable travail de recherche conduit par Julie Dubois autour de Lisa Duncan et de son héritage ; recherches toujours en cours et dont les premiers résultats ont été présentés en septembre 2021 par Julie Dubois dans son Mémoire de Master à l'Université Paris·8 (Département "Danse")·!
La merveilleuse danseuse libre isadorienne-malkovskienne Lydie Aour connaissait et maîtrisait ainsi a priori très bien l'enseignement et l'art de la Danse transmis par Lisa Duncan ; et François Malkovsky, qui la forma ensuite comme soliste pour présenter des chorégraphies de Malkovsky, était ainsi vraisemblablement, à cette époque, [hypothèse à vérifier] très largement imprégné de l'enseignement et de l'art de Lisa Duncan, via les spectacles de Lisa Duncan et de son école (sise, entre autres lieux, au Théâtre des Champs Élysées à Paris), et via Lydie Aour en particulier.
Cette piste — « L'importance de l'art et de l'enseignement de Lisa Duncan dans l'enseignement et l'art de François Lalkovsky » — apparaît ainsi de plus en plus crédible et intéressante à explorer, et ce d'autant plus que la merveilleuse danseuse soliste Lydie Aour, formée par François Malkovsky à la fin des années 30, a été unaniment reconnue comme une danseuse isadorienne d'exception !
La critique en est restée bouche bée, tellement Lydie Aour, telle Isadora Duncan (1877-1927), incarnait la Joie, la Pureté et la Grâce même !
« Il serait vain de la [i.e Lydie Aour] prétendre issue d'une école. Elle est la foi profonde, la jeune prêtresse de la plus riche des religions de l'art. Peut-être, envoyée par les dieux aux desseins insondables, vient-elle vers nous, vivant message d'une époque nouvelle ! Peut-être est-elle l'annonce faite aux hommes [sic] [i.e. aux humains] que la beauté leur est rendue ! »
Ces éléments historiques constituent ainsi ici un indice marquant concernant l'hypothèse d'un François Malkovsky (1889-1982) fortement marqué et inspiré par Isadora Duncan (1877-1927), certes, mais, plus particulièrement, par l'Isadorable Lisa Duncan (1898-1976), à Paris, entre 1924 et 1938 !
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